Cotte de voyage
La perspective d’un événement hivernal m’a fait m’interroger sur la conception d’un vêtement chaud Je souhaitais un vêtement pratique et fonctionnel compatible avec la pratique de l’équitation. A l’étude des sources, où l’on peut observer les sempiternels manteaux (capes), j’ai décidé de réaliser une cotte de voyage inspirée de celle que l’on observe sur le Liber ad Honorem Augusti (f°30).
Il m’a semblé que ce vêtement remplissait les fonctions que je recherchais, c’est a dire pratique et chaud.
La source représente la personne de Richard Coeur de lion, revenant de croisade et victime de son arrestation en Autriche. On peut supposer que ce vêtement fut spécifique au voyage. Il comporte une capuche dont la partie inférieure remonte haut sur le cou et des « trous » sous les manches qui permettent d’en sortir les bras pour plus d’aisance (à cheval notamment).
Le vêtement est confectionné en laine rouge bouillie, doublé de lin blanc et le capuchon quant a lui est doublé de lapin blanc et gris.
Des « triangles de pluie » ont été ajoutés sur les fentes avant et arrière pour permettre de couvrir efficacement les cuisses du cavalier en cas d’intempéries.
Il a été conceptualisé et réaliser par Barbara Deschutter (barbaradeschutter@msn.com), une amie couturière. J’en profite pour la remercier publiquement pour son travail excellent !
Pour avoir testé ce vêtement en situation, je garantis qu’il m’a efficacement protégé de la pluie, contrairement à mon camarade Ebles le Teysson qui a fait les frais d’un manteau (cape) pas très adapté a la pratique équestre et s’est retrouvé mouillé.
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Trou de bras 600 x 800 px 179.3 ko Des pieces de tissus ont été rajoutées pour maintenir les trous fermés lorsque le bras et le long du corps |
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