Sabre
La garde du sabre est tirée d’un fragment de papier peint peut-être Fâtimide (11ème /12ème).
(Musée des arts islamiques du Caire , n° 13703)
Ce dessin représente un ghulam. Malgré le fait que la garde soit montée sur une épée droite, David Nicolle n’exclue pas que cela constitue un proto-sabre. On retrouve plusieurs exemples de sabres à garde plus ou moins incurvée.
Au final je pense que le quillon ouvert ainsi est une erreur pour un sabre de cette période, même si on en trouve sur des épées à lame droite comme celle attribué au Caliph al Mustasim. Ce style de quillon n’est pas impossible mais pas du tout représentatif.
Sa lame est assez longue, comme le montrent beaucoup d’illustrations (en particulier sur le Warqua)
Sur la lame, il est inscrit un verset du Coran (sourate 8, verset 15) dont la traduction par Hadj Nouredine Ben Mahmoud est :
O croyant ! Lorsque vous rencontrerez l’armée ennemie marchant en ordre, ne lui tournez pas le dos.
Le fourreau est en bois recouvert de cuir vert au couleur de l’Islam, il porte des attaches qui sont basées sur une pièce de fouille, elles permettent un système d’attache en triangle classique.