Les souliers de Frère Gosselin
Les chaussures ne sont pas d’un modèle extrêmement courant mais attesté par l’archéologie. Ce sont des souliers bas, fermés par deux boutons qui traversent une languette. Ce style est le 8a, dans le livre des fouilles de York (Quita Mould, Ian Carlisle, Esther Cameron, Leather and Leatherworking in Anglo-Scandinavian and Medieval York, The Archaeology of York, The Small Finds, 17/16, Craft, industry and Everyday Life,York Archaeological Trust for Excavation and Research, 2003) daté dernier quart XII-première moitié XIVe.
J’ai réalisé les souliers comme d’habitude, avec un cuir un peu épais pour la semelle et en faisant la couture sur la chaussure à l’envers avant de la retourner. La tige est en deux parties, une des languettes venant se coudre sur le côté du pied.
Par rapport à mes précédentes réalisations pour le personnage de Per Braz, j’ai amélioré un peu les finitions, en ajoutant cette fois une bande décorative le long de la partie supérieure du soulier, et en fixant un fil de lin à l’intérieur, histoire de maintenir le bord du cuir et de guider le rabat, qu’il s’applique au mieux sur le coup de pied.
Là encore, j’ai entrepris cela après avoir vu les réalisations de Véronique Montembault (ses coordonnées complètes sont dans mon autre article), où elle m’a montré ce type d’ajouts.
Cela fait des chaussures rapides à mettre et à ôter, qui permettent de se chausser/déchausser rapidement si on veut se lever pour le service ou se rendormir rapidement dans son lit. Idéale pour un homme ayant fait voeu d’être toujours disponible pour Dieu et son prochain.
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Détail de la bande supérieure 800 x 600 px 126.5 ko La bande supérieure est cousue avec un fil simple, en zigzag |
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Détail des coutures 800 x 600 px 112.8 ko On voit bien le fil de lin ajouté tout autour de la découpe |